Mémoire des sinistres dans la Manche (50)
Mémoire des sinistres dans la Manche (50), de 2020 à 1946 :
D'une superficie de 5 938 km², avec Saint-Lô, Avranches, Cherbourg, Coutances comme préfecture et sous-préfectures, la Manche compte plus d'une trentaine de musées et 470 édifices protégés au titre des monuments historiques (en 2011, 168 classés et 302 inscrits). Les Archives départementales de l'Orne se situent à Saint-Lô.
[INCENDIE] - Du 11 au 12 juillet 2019 : Incendie au Haras de Saint-Lô. Après l’intervention de 80 pompiers et le sauvetage de 24 chevaux. Deux des huit écuries historiques du haras sont parties en fumée. « Dans les quinze jours qui ont suivi le sinistre, la première phase a consisté à sécuriser les murs, purger les extérieurs, à mettre des bâches sur la charpente qui restait ainsi que sur les têtes de murs afin d’éviter les infiltrations d'eau dans ces parties. Des murs fragilisés par l'incendie ont aussi été étayés », résume Yann Adam, directeur du Pôle hippique de Saint-Lô. Une perte importante pour le patrimoine de la ville mais aussi pour le patrimoine lié à la reproduction du cheval de sport. Une reconstruction espérée en 2021.
[VOL] - 23 décembre 2018 : Vol d’une statue de sainte Bernadette dans l’église de Villedieu-les-Poêles. Le vol remonterait à au moins deux semaines auparavant mais les personnes qui ont constaté la disparition de la statue avaient d’abord supposé qu’elle eût été déplacée pour être nettoyée. La statue, œuvre contemporaine, a été offerte à cette église en 1999.
[VOL] - 17 novembre 2018 : Au cours d’une perquisition chez un collectionneur à Granville, la police a retrouvé les pistolets de Surcouf volés au musée de Saint-Malo en septembre 2017. Mais aussi une Vierge en bois de Donville-les-Bains, des archives du département de la Manche, des centaines de cartes postales (volées à un particulier) et un ouvrage ancien sur le Mont-Saint-Michel. Le voleur avait constitué sa collection entre 2015 et 2018 ; Il aurait volé entre 300 et 400 objets.
[INCENDIE] - 21 juin 2018 : Incendie à Saint-Germain-le-Gaillard au Manoir du But et son moulin inscrit monument historique le 18 octobre 1983. Finalement, sur les 1100 m2 de la bâtisse, c’est un bâtiment de 200 m2 vide de tout contenu qui a été entièrement détruit.
[INCENDIE] - 18 juillet 2017 : Incendie des réserves au musée maritime de l’île de Tatihou. De nombreuses œuvres ont été détruites. 44 pompiers étaient sur place, cependant à cause de la marée haute, leur intervention a été rendue très difficile. De nombreux tableaux de la collection maritime du musée furent détruits, dont certain datant du XIXe siècle (85%). Quelques œuvres ont tout de même été mises à l’abri. Des dégâts estimés à près de deux millions d’euros. Aucun blessé n’est à déplorer. Il a fallu d’importants moyens de secours pour venir à bout de l’incendie qui s’est déclaré, mardi 18 juillet, vers 19 h 30. Selon les premières constatations, le feu serait une conséquence de l’orage et de la foudre. Elle aurait provoqué un feu de broussailles qui se serait propagé jusqu’à la réserve. Les services techniques de l’île ont d’abord tenté de maîtriser le feu grâce aux extincteurs et à leur véhicule de secours (un camion plateau qui contient une citerne d’environ 2 000 l d’eau). C’est avec l’aide des canots pneumatiques de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) et du bateau Tatihou II, qui assure les traversées du public, qu'une cinquantaine de pompiers venant de cinq centres de secours sont venus éteindre l’incendie. Des camions pompiers de Granville, Bricquebec et Valognes sont également intervenus, ainsi qu’un hélicoptère de Granville qui a acheminé du matériel de Chausey. L’incendie a été maîtrisé vers 23 h mais les sapeurs-pompiers sont restés sur les lieux jusque tôt ce matin pour sécuriser les lieux. Un PC de sécurité a été installé sur place dans un des véhicules du SDIS. La mairie a été présente tout au long de l’opération. Les locaux de la capitainerie du port ont servi de zone de repos et de repas pour les intervenants.
[INCENDIE] - 17 mai 2005 : Un incendie à l’Aigle d’une usine du 19eme siècle. Ce bâtiment de l’usine Bohin abritait des machines historiques de 1833 destinées au futur musée sur l’histoire industrielle qui devait ouvrir en juin 2006.