GASP │ Groupe d'Aide en cas de Sinistre Patrimonial - Mot-clé - plan d urgenceGroupe d'Aide en cas de Sinistre Patrimonial, en Normandie. Une coopération la Fabrique de patrimoines en Normandie et Normandie Livre et Lecture.2024-02-29T16:25:05+01:00la Fabrique de patrimoines en Normandieurn:md5:6e88c609310cbb1b80631b3e5ce6eae0DotclearLe plan "sécurité cathédrales"urn:md5:b1585080c33ab2ffb441bbe1fec757302023-06-05T10:54:00+02:002023-06-05T15:48:19+02:00GASP1Ressourcescathédralesdocumentationformationformation psbcformation PSOGASPgaspgestion de criseinondationplan d urgenceplan de sauvegarde des biens culturelsplan de sauvegarde des oeuvresplan sécurité cathédralepompierprotection cathédralesPSBCPSOsdisSDIS14<p>Les SDIS et Centres de secours locaux mettent en application le plan "sécurité cathédrales" en France. Les cathédrales figurent parmi les objectifs opérationnels de sécurité. La priorité est mise sur ces institutions hors normes, un focus sur une tentative de normalisation des PBSC et des interventions des pompiers dans des édifices patrimoniaux d'exceptions.</p> <div style="text-align:center;">
<div style="margin:18px 10px 14px;"><a href="https://www.calameo.com/books/005375114d106ae7e9190" target="_blank">L’Etat amplifie le plan « sécurité cathédrales »</a></div>
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<p>Retrouvez le document sur le site : https://www.calameo.com/read/005375114d106ae7e9190</p>Mémoire des sinistres dans la Manche (50)urn:md5:17621e4a7e390d73e2bc8028bfb695e22020-05-28T16:36:00+02:002021-01-28T17:35:07+01:00GASP1Mémoire des sinistres en Normandie50archivecartedépartementGASPgaspincendieinondationmanchemuséemémoire des sinistrespatrimonialplan d urgencepompierSDISservice d urgencesinistreurgencevol<p style="text-align: justify;"><strong>Mémoire des sinistres dans la Manche (50), de 2020 à 1946 :</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><em>D'une superficie de 5 938 km², avec Saint-Lô, Avranches, Cherbourg, Coutances comme préfecture et sous-préfectures, la Manche compte plus d'une trentaine de musées et 470 édifices protégés au titre des monuments historiques (en 2011, 168 classés et 302 inscrits). </em><em>Les Archives départementales de l'Orne se situent à Saint-Lô.</em></p> <p dir="ltr" style="text-align: justify;">[<span style="color:#ff0000;"><strong>INCENDIE</strong></span>] - <strong>Du 11 au 12 juillet 2019</strong> : Incendie au Haras de Saint-Lô. Après l’intervention de 80 pompiers et le sauvetage de 24 chevaux. Deux des huit écuries historiques du haras sont parties en fumée. « Dans les quinze jours qui ont suivi le sinistre, la première phase a consisté à sécuriser les murs, purger les extérieurs, à mettre des bâches sur la charpente qui restait ainsi que sur les têtes de murs afin d’éviter les infiltrations d'eau dans ces parties. Des murs fragilisés par l'incendie ont aussi été étayés », résume Yann Adam, directeur du Pôle hippique de Saint-Lô. Une perte importante pour le patrimoine de la ville mais aussi pour le patrimoine lié à la reproduction du cheval de sport. Une reconstruction espérée en 2021.</p>
<p dir="ltr" style="text-align: justify;"><img alt="" class="media" src="https://gasp.lafabriquedepatrimoines.fr/public/Sinistres_en_image/.568-tab_m.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" /><img alt="" class="media" src="https://gasp.lafabriquedepatrimoines.fr/public/Sinistres_en_image/.328409_m.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" /></p>
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<p dir="ltr" style="text-align: justify;">[<span style="color:#ffd700;"><strong>VOL</strong></span>] - <strong>23 décembre 2018 </strong>: Vol d’une statue de sainte Bernadette dans l’église de Villedieu-les-Poêles. Le vol remonterait à au moins deux semaines auparavant mais les personnes qui ont constaté la disparition de la statue avaient d’abord supposé qu’elle eût été déplacée pour être nettoyée. La statue, œuvre contemporaine, a été offerte à cette église en 1999.</p>
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<p dir="ltr" style="text-align: justify;">[<span style="color:#ffd700;"><strong>VOL</strong></span>] - <strong>17 novembre 2018</strong> : Au cours d’une perquisition chez un collectionneur à Granville, la police a retrouvé les pistolets de Surcouf volés au musée de Saint-Malo en septembre 2017. Mais aussi une Vierge en bois de Donville-les-Bains, des archives du département de la Manche, des centaines de cartes postales (volées à un particulier) et un ouvrage ancien sur le Mont-Saint-Michel. Le voleur avait constitué sa collection entre 2015 et 2018 ; Il aurait volé entre 300 et 400 objets.</p>
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<p style="text-align: justify;">[<strong><span style="color:#ff0000;">INCENDIE</span></strong>] - <strong>21 juin 2018</strong> : Incendie à Saint-Germain-le-Gaillard au Manoir du But et son moulin inscrit monument historique le 18 octobre 1983. Finalement, sur les 1100 m2 de la bâtisse, c’est un bâtiment de 200 m2 vide de tout contenu qui a été entièrement détruit.</p>
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<p dir="ltr" style="text-align: justify;">[<span style="color:#ff0000;"><strong>INCENDIE</strong></span>] - <strong>18 juillet 2017</strong> : Incendie des réserves au musée maritime de l’île de Tatihou. De nombreuses œuvres ont été détruites. 44 pompiers étaient sur place, cependant à cause de la marée haute, leur intervention a été rendue très difficile. De nombreux tableaux de la collection maritime du musée furent détruits, dont certain datant du XIXe siècle (<strong>85%</strong>). Quelques œuvres ont tout de même été mises à l’abri. Des dégâts estimés à près de deux millions d’euros. Aucun blessé n’est à déplorer. Il a fallu d’importants moyens de secours pour venir à bout de l’incendie qui s’est déclaré, mardi 18 juillet, vers 19 h 30. Selon les premières constatations, le feu serait une conséquence de l’orage et de la foudre. Elle aurait provoqué un feu de broussailles qui se serait propagé jusqu’à la réserve. Les services techniques de l’île ont d’abord tenté de maîtriser le feu grâce aux extincteurs et à leur véhicule de secours (un camion plateau qui contient une citerne d’environ 2 000 l d’eau). C’est avec l’aide des canots pneumatiques de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) et du bateau Tatihou II, qui assure les traversées du public, qu'une cinquantaine de pompiers venant de cinq centres de secours sont venus éteindre l’incendie. Des camions pompiers de Granville, Bricquebec et Valognes sont également intervenus, ainsi qu’un hélicoptère de Granville qui a acheminé du matériel de Chausey. L’incendie a été maîtrisé vers 23 h mais les sapeurs-pompiers sont restés sur les lieux jusque tôt ce matin pour sécuriser les lieux. Un PC de sécurité a été installé sur place dans un des véhicules du SDIS. La mairie a été présente tout au long de l’opération. Les locaux de la capitainerie du port ont servi de zone de repos et de repas pour les intervenants.</p>
<p dir="ltr" style="text-align: justify;"><img alt="" class="media" height="229" src="https://gasp.lafabriquedepatrimoines.fr/public/Sinistres_en_image/.359085_m.jpg" style="float: left; margin: 0px 1em 1em 0px;" width="478" /><img alt="" class="media" height="229" src="https://gasp.lafabriquedepatrimoines.fr/public/Sinistres_en_image/.236783_m.jpg" style="float: left; margin: 0px 1em 1em 0px;" width="484" /></p>
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<p style="text-align: justify;">[<span style="color:#ff0000;"><strong>INCENDIE</strong></span>] - <strong>17 mai 2005</strong> : Un incendie à l’Aigle d’une usine du 19eme siècle. Ce bâtiment de l’usine Bohin abritait des machines historiques de 1833 destinées au futur musée sur l’histoire industrielle qui devait ouvrir en juin 2006.</p>
<p style="text-align: justify;"> </p>Mémoire des sinistres dans l'Orne (61)urn:md5:abc11334ffd8991f38741f676e89500e2020-05-28T15:31:00+02:002021-06-11T08:59:21+02:00GASP1Mémoire des sinistres en Normandie61archivecartecartographiedépartementfeuGASPgaspincendieinondationmuséemémoire des sinistresornepatrimonialplan d urgencepompiersauvegardeSDISsinistreurgencevol<p style="text-align: justify;"><strong>Mémoire des sinistres dans l'Orne (61), de 2020 à 1946.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><em>D'une superficie de 6 103km², avec Alençon, Argentan, Mortagne-au-Perche comme préfecture et sous-préfectures, l'Orne compte plus d'une trentaine de musées et 417 édifices protégés au titre des monuments historiques (en 2011, 120 classés et 297 inscrits). Les Archives départementales de l'Orne se situent à Alençon.</em></p> <p style="text-align: justify;"> </p>
<p style="text-align: justify;">[<span style="color:#ff0000;"><strong>INCENDIE</strong></span>] - <strong>9 novembre 2019 </strong>: Ce samedi 9 novembre, un important incendie s’est déclaré à la mairie de Flers, vers 4 h 30 du matin. Le feu a ravagé l’hôtel de ville et les bureaux de services au public. La partie centrale du bâtiment, qui abrite les services au public (service électoral, état civil, passeport et carte d’identité…), a été réduite en cendres. Les serveurs informatiques ont par ailleurs été détruits. Plus de 70 sapeurs-pompiers venus de tout le département se sont déplacés. Une cellule de crise a été mise en place avec la Directrice de la Culture. A 11h les pompiers étaient toujours sur place.</p>
<p style="text-align: justify;"><img alt="" class="media" src="https://gasp.lafabriquedepatrimoines.fr/public/Sinistres_en_image/560x315_incendie_flers.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" width="456" height="255" /><img alt="" class="media" src="https://gasp.lafabriquedepatrimoines.fr/public/Sinistres_en_image/.795283_m.jpg" style="float: left; margin: 0 1em 1em 0;" width="526" height="252" /></p>
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<p style="text-align: justify;">[<span style="color:#ff0000;"><strong>INCENDIE</strong></span>] - <strong>26 février 2019</strong> : Incendie au Musée Fernand Léger-André Mare à Argentan suite à des travaux. Heureusement aucunes collections étaient <em>In situ</em>, durant les travaux.</p>
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<p style="text-align: justify;">[<span style="color:#ffd700;"><strong>VOL</strong></span>] -<strong>15 Décembre 2018</strong> : Vol d’un canon de type Flak 38, exposé à Saint-Lambert-sur-Dive. Cette pièce d'artillerie a disparu durant la nuit. « Ce qui s’est passé dans la nuit de vendredi à samedi, c’est une atteinte au patrimoine… » Stéphane Jonot, directeur du Mémorial de Montormel. Il s’était impliqué en personne dans la restauration du canon antiaérien allemand découvert dans la cour d’une ferme, à proximité de Saint-Lambert-sur-Dive, en 2013. « Il s’agit d’un Flak 38 qui avait été mis hors de combat en 1944 pendant la bataille de Falaise-Chambois. »</p>
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<p style="text-align: justify;">[<span style="color:#ffd700;"><strong>VOL</strong></span>] - <strong>10 mai 2013</strong> : Vol d’une statue de saint Martin XIXème siècle aux Aspres dans l’église Notre Dame d’Aspres. Cette statue était inscrite au titre des monuments historiques (15 déc. 1980).</p>
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<p style="text-align: justify;">[<span style="color:#ff0000;"><strong>INCENDIE</strong></span>] - <strong>17 mai 2005</strong> : Incendie à l’Aigle d’une usine du XIXème siècle. Ce bâtiment de l’usine Bohin abritait des machines historiques de 1833 destinées au futur musée sur l’histoire industrielle qui devait ouvrir en juin 2006.</p>
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<p style="text-align: justify;">[<span style="color:#ffd700;"><strong>VOL</strong></span>] - <strong>18 janvier 1999</strong> : Vol d’une commode d’époque Louis XV au Château de Bourg-Saint-Léonard à Gouffern-en-Auge. Une pièce classée Monument Historique depuis le 21 décembre 1955.</p>Mémoire des sinistres en Seine-Maritime (76)urn:md5:ba91b165bb3d1bba3bd268b1219a306a2020-05-26T16:55:00+02:002021-02-01T15:30:29+01:00GASP1Mémoire des sinistres en Normandie76archivecartographiedépartementGASPgaspincendieinondationmuséemémoire des sinistresoutilspatrimonialplan d urgencepompierprocédurespréventionRouensauvegardeSDISseine maritimeservice d urgencesinistreurgencevol<p style="text-align: justify;"><strong>Mémoire des sinistre en Seine-Maritime (76), de 2020 à 1946.</strong></p>
<p style="text-align: justify;"><em>D'une superficie de 6 278km², avec Rouen, Dieppe, Le Havre comme préfecture et sous-préfectures, la Seine Maritime compte plus d'une cinquantaine de musées et 692 édifices protégés au titre des monuments historiques (en 2011, 215 classés et 477 inscrits). Il y a une grande concentration de MH dans certaines villes comme Rouen (33% du total global), 68% des villes de Seine Maritime n'ont aucun MH.</em> <em>Les Archives départementales se situent à Rouen.</em></p> <p dir="ltr" style="text-align: justify;"> </p>
<p dir="ltr" style="text-align: justify;">[<span style="color:#000080;"><strong>INONDATION</strong></span>] -<strong> 9-10 mai 2020</strong> : Inondation à Rouen, centre d’exposition du musée national de l’Education. Effondrement du faux plafond et inondations du plusieurs petites zones.<br />
<strong>Conséquences</strong> : aucunes collections touchées, cependant une petite partie fut évacué par sécurité. Cet événement retardera la réouverture du musée après confinement. La gestion de la crise fut bien organisée et prise en charge rapidement<br />
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<strong>Les Faits</strong> :<br />
La directrice a reçu un appel dans la nuit (1h54 du matin), sur son portable de service par la société de télésurveillance signalant un incident « au musée », et l’intervention sur place d’un technicien « l'alarme incendie s’est déclenchée, l’agent SPGO s’est déplacé pour la levée de doutes et en arrivant il a constaté qu’il y avait une inondation dans une petite pièce en face des casiers ».<br />
La directrice a décidé de se déplacer et en a déduit que cette pièce était au centre de ressources du musée. Arrivé à 2h25 sur place, inondation au sol, infiltration d’eau par le skydome de la toiture et sortante également par les néons et par le détecteur alarme incendie. L’eau coule en filet et en goutte à goutte, selon la densité des intempéries. Le compteur électrique a disjoncté pour cette partie. Des ronds ont été mises en place. Comme l’expo-dossier est plongée dans le noir, on ne constate pas tout de suite que l’eau s’est aussi déplacée vers l’expo. Le constat de l’infiltration aussi sur cette zone se fait à 3h AM. Comme la directrice comprend qu’il va falloir évacuer les collections, elle essaie de contacter des personnels du MUNAE, en priorité le directeur-adjoint, la Logistique et Conservation, personne ne répond, ce qui est normal car personne n’est soumis à une astreinte.<br />
Elle décide d’appeler sur le portable personnel de la femme d’un agent, et c’est comme cela que l’agent contacté, arrive sur place à 3H. Il s'est occupé en priorité de l’évacuation des eaux tandis que la directrice s’occupe du déplacement des collections et de l’évacuation des objets et fournitures de médiation, cela permet aussi d’essayer des respecter une distanciation sociale et le risque lié au COVID 19.</p>
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<p dir="ltr" style="text-align: justify;">[<span style="color:#000080;"><strong>INONDATION</strong></span>] - <strong>10 décembre 2019</strong> : Dégâts des eaux à la Bibliothèque patrimoniale Villon. En fin de matinée, la rupture d’un tuyau d’alimentation d'eau reliant un climatiseur a entraîné l’apparition d’une importante inondation. Plus d’un centimètre de hauteur dans le magasin du 3ème étage de la bibliothèque Villon (sur environ 80 m²). Dès détection de la fuite par les équipes des bibliothèques, l’arrivée d’eau a été coupée et l’intervention des pompiers demandée. L’eau s’est cependant propagée aux étages inférieurs par les joints de dilatation du bâtiment, notamment dans la réserve dédiée aux incunables, manuscrits et autres documents précieux. Fort heureusement très peu de documents ont été directement mouillés. Il n’en reste pas moins qu’après nettoyage, séchage et déshumidification des lieux, l’hygrométrie devra faire l’objet d’un suivi permanent afin d’éviter l’apparition de champignons qui constitue le véritable risque lié à cet incident. La bibliothèque Villon a été fermée dès mardi mais devrait rouvrir ses portes prochainement</p>
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<p style="text-align: justify;">[<span style="color:#000080;"><strong>INONDATION</strong></span>] - <strong>14 mars 2019 </strong>: Le Magasin de la Tour des Archives à Rouen a subi une petite inondation par infiltration d'eau à la suite de la tempête qui a touché le nord de la France en mars 2019. Ce fut un événement mineur, selon le Directeur adjoint cependant la réponse a été peu adaptée à la situation :"Une difficulté à trouver le bon matériel, de plus il n'y a pas d'astreinte de la direction des bâtiments".</p>
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<p style="text-align: justify;">[<span style="color:#000080;"><strong>INONDATION</strong></span>] - <strong> 20 août 2018</strong> : Inondation au musée Palais Bénédictine à Fécamp. Dans la salle Gothique du musée à la suite de violents orages, une infiltration d'eau se déclare, causée par des canalisations d'évaluation bouchées. L'eau s'est déversée par le plafond dans une des bibliothèques. L'incident n'a pas été repéré immédiatement (nombreuses absences du personnel). L'absence d'action rapide a entraîné la prolifération massive de moisissures sur les livres. Les actions effectuées par la suite ont permis de limiter les dégâts (pas de destructions irrémédiables).</p>
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<p style="text-align: justify;">[<span style="color:#000080;"><strong>INONDATION</strong></span>] - <strong>Juillet 2018</strong> : Petite inondation dans les réserves du Musée d'art moderne André Malraux. La chargée des collections et de la documentation précise que l'infiltration d'eau de pluie s'est fait par le joint de dilatation à la suite de travaux. Les collections ont dû être déplacé et protégé pour celles impossible à évacuer, le manque de place dans les réserves fut très contraignant cela cette dernière.</p>
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<p dir="ltr" style="text-align: justify;"><span style="color:#000000;">[</span><strong><span style="color:#ffd700;">VOL - INTRUSION</span></strong>] -<strong>11 juin 2018</strong> : La BAC de Dieppe a arrêté un homme (17 ans) et une femme (18 ans) soupçonnés de s’être introduits à deux reprises dans le musée du Talou pour y voler des objets, des outils et du cuivre. Après être entrés par une porte par effraction, avoir cassé une baie vitrée, les individus sont entrés dans les ateliers de l’association ou travaillent les bénévoles pour le nettoyage des objets. Les outils électriques (perceuses, ponceuses, décapeurs thermiques, lapidaires, poste à souder, etc.) ont été délestés de leurs fils d’alimentation les rendant inutilisables. Idem pour les éclairages (spots, néons, halogènes, etc.). Les rallonges électriques, les multiprises et fils de toutes sortes ont disparu. Le tout pour un préjudice estimé par l’association à plus de 5 000 euros.</p>
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<p style="text-align: justify;">[<span style="color:#ffd700;"><strong>VOL - INTRUSION</strong></span>] - <strong>7 novembre 2017</strong> : Dans la nuit du 6 au 7 pas moins de huit œuvres d'art ont été dérobées dans l’une des églises de Dieppe, Eglise Saint Jacques. La police judiciaire de Rouen s'est saisie de l'enquête.</p>
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<p style="text-align: justify;">[<strong><span style="color:#ff0000;">INCENDIE</span></strong>] - <strong>3 mars 2017</strong> : Incendie au musée du textile à Bolbec. Le propriétaire du musée a fait appel à des nettoyeurs qui ont utilisé différents produits, dont de l’eau de javel. Peu après, le lundi 6 mars, une réaction chimique s’est produite avec les déchets d’incendie (cendres...). Un gaz s’en est dégagé qui a<br />
incommodé trois personnes, se plaignant de picotements aux muqueuses et de nausées. L’une d’elle s’est rendue à l’hôpital par ses propres moyens. Les deux autres ont été emmenés par les sapeurs-pompiers.</p>
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<p style="text-align: justify;">[<strong><span style="color:#ffd700;">VANDALISME</span></strong>] - <strong>Août 2015</strong> : Vandalisme en Seine-Maritime à Veules-les-Roses sur une croix hosannière inscrite au titre des Monuments Historiques par arrêté en date du 17 avril 1930. Le fût et la croix ont été fortement endommagés.</p>
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<p style="text-align: justify;">[<span style="color:#000080;"><strong>INONDATION</strong></span>] - <strong>2015 </strong>: Inondation à la bibliothèque de Rouen. Casse de la canalisation d'eau, résultat 40cm d'eau sur 400 à 600 ouvrages. Après l'évacuation des ouvrages et le début de séchage des ouvrages, le responsable conservation préventive projette un bilan amer. La réponse ne fut pas adéquate, beaucoup d'ouvrage endommagés sont dans un état irréversible. La suite du sinistre n'a pas été traité, les ouvrages sont restés en état, il n'y a pas eu de suivi de la part de l'établissement concerné.</p>
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<p style="text-align: justify;">[<span style="color:#000080;"><strong>INONDATION</strong></span>] - <strong>24 août 2014</strong> : Inondation au Centre des Archives du travail et de l'architecture après rupture de canalisation sous pression. Ce sinistre fut catastrophique du fait de sa date : un samedi soir en août. Le sinistre s'est donc étendu sur toute la surface du rez-de-chaussée du bâtiment et fut connu seulement après plusieurs heures. Par chance, un certain nombre de volumes ont été tout juste épargné.</p>
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<p style="text-align: justify;">[<span style="color:#000080;"><strong>INONDATION</strong></span>] - <strong>Novembre 2011</strong>: Inondation au rectorat de Rouen à Mont Saint Aignon. D'après un archiviste travaillant dans ces archives régionales, l'inondation eu lieu dans la salle d'archive n°5. "Dans cette salle passe une canalisation qui évacue l'eau du toit. En sous-sol, la canalisation était bouchée et il y avait une "ouverture" qui était restée ouverte suite aux travaux de réhabilitation dans la salle. Et avec les pluies d'automne, cela a débordé fortement. Nous venions d'emménager, nous n'avions pas d'équipement et la hiérarchie était dépassée. Nous avions pourtant signalé le problème…". La réponse ne fut pas du tout adaptée, cependant les documents touchés étaient les moins précieux... La catastrophe fut évitée par chance.</p>
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<p style="text-align: justify;">[<span style="color:#000080;"><strong>INONDATION</strong></span>] - <strong>13 janvier 2009</strong> : « Tout est noyé ! » A son arrivée le matin à 9 heures au musée du Gros Horloge, la responsable Christelle Depuich ne peut que constater l'étendue des dégâts. Dans la nuit de dimanche à lundi, une rupture de canalisation a occasionné de sérieux dommages. Au rez-de-chaussée, la billetterie à l'entrée est inondée. Au premier niveau des échoppes, dans la salle de l'atelier de l'horloger, le dégât des eaux a endommagé une partie de la collection. Aux alentours de minuit, dimanche soir, le centre d'intervention des pompiers a reçu un appel d'urgence. « De l'eau jaillissait sur la voie publique au niveau du bâtiment principal du Gros Horloge. C'est une rupture de canalisation au premier étage qui a occasionné une inondation à l'intérieur du musée », indique le chef de salle du Codis d'Yvetot. Sur place deux véhicules d'intervention ont été dépêchés. « Le minimum pour ce genre d'intervention courante dans le département ces derniers jours avec le dégel. L'inquiétude portait plus sur la détérioration des collections, pour ce qui est de l'intervention, elle est classique. Nous avons procédé à la fermeture du barrage et procéder à l'assèchement », précise le sergent.</p>
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<p style="text-align: justify;">[<span style="color:#000080;"><strong>INONDATION</strong></span>] - <strong>2008 </strong>: Inondation à la Bibliothèque Armand Salacrou dans le magasin dit réserve précieuse. Pendant un week-end, la climatisation régulant la salle a projeté par erreur trop d'humidité augmentant considérablement le taux hygrométrique de la réserve. Les mesures prises pour éviter la répétition du sinistre ont été efficaces, cependant les livres n'ont pas été conservés (sortis des collections, car le sinistre a été constaté plus de 48h après développement de moisissures).<br />
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<p style="text-align: justify;"> </p>Prendre soin des collections patrimoniales durant la pandémie de COVID-19urn:md5:d0496a64aa63c0f417636af7b550bfb52020-04-30T16:53:00+02:002020-05-07T15:55:59+02:00GASP1Actualitésactualitéaideannoncearchiveconfinementconseilcovid19crise sanitairefonctionnementGASPgaspgroupemuséeoutilspandémieplan d urgenceprocédurespréventionréouverturesauvegarde<p>Cette article a été rédigé avec l'aide de la note des membres du groupe de travail de l'Institut Canadienne de Conservation : Irene Karsten, Janet Kepkiewicz, Simon Lambert, Crystal Maitland et Tom Strang. Contributions supplémentaires de Evelyn Ayre et Roger Baird.</p>
<p><b>Il n’est ni nécessaire, ni recommandé, de procéder à un traitement de désinfection préventif des collections.</b></p>
<p><a href="https://www.canada.ca/fr/institut-conservation/services/publications-conservation-preservation/notes-institut-canadien-conservation/soin-collections-patrimoniales-covid19.html#a3">https://www.canada.ca/fr/institut-conservation/services/publications-conservation-preservation/notes-institut-canadien-conservation/soin-collections-patrimoniales-covid19.html#a3</a></p> <h2 dir="ltr" id="wb-cont" property="name">Les établissements de patrimoine culturel font face à de nombreux défis durant cette période de crise. Bien que les collections ne soient pas directement menacées, la pandémie complique leur prise en charge.</h2>
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<h3>1. Le virus de la COVID-19 peut-il être transmis par un contact avec des collections ou des surfaces patrimoniales?</h3>
<p>Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), les gens peuvent contracter la COVID-19 en touchant des surfaces ou des objets contaminés, puis en se touchant les yeux, le nez ou la bouche. Étant donné que les objets de collection sont peu manipulés en règle générale et que le virus se désactive naturellement en dehors du corps humain, le risque de transmission est probablement faible.</p>
<p>L'utilisation de gants à donc son importances.</p>
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<h3>2. Combien de temps le virus de la COVID-19 persiste-t-il sur les surfaces?</h3>
<p>On a constaté que le virus du SRAS, SARS-CoV, perdait la majeure partie de son pouvoir infectieux en six (6) jours et l'ensemble de son caractère infectieux en neuf (9) jours à la température ambiante. Cette estimation prudente de la persistance, d'une semaine à neuf (9) jours, servira probablement de recommandation jusqu'à ce que d'autres tests du SARS-Cov-2 soient effectués.</p>
<p>La persistance varie selon les caractéristiques du matériel de surface et la présence d'autres contaminants (voir l'encadré). Les surfaces lisses, comme le métal et les plastiques durs, affichent une persistance virale accrue et permettent un transfert accru par rapport aux surfaces poreuses comme le papier et les textiles.</p>
<h3>L<span style="font-size: 13px;">es conditions environnementales, telles que la température (froid prolonge), l'humidité relative , le pH et la présence de rayonnement UV, ont une incidence sur la persistance des virus sur une surface.</span></h3>
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<h3>3. Les collections ou les matériaux à valeur patrimoniale devraient-ils être désinfectés en raison de la COVID-19?</h3>
<p>Il n'est PAS recommandé de désinfecter les collections ou les matériaux à valeur patrimoniale. Les solutions désinfectantes contiennent de l'alcool, de l'eau de Javel ou d'autres produits chimiques susceptibles d'endommager de nombreuses surfaces et matériaux des collections patrimoniales. Consultez toujours un restaurateur professionnel avant de procéder à quelque type de traitement que ce soit.</p>
<p>Pour réduire le risque que des personnes contractent des virus après avoir été en contact avec des objets contaminés, la mise en quarantaine des objets est recommandée. Attendez que le virus se désactive naturellement.</p>
<p>Le lavage des mains ou l'utilisation de gants jetables pourraient être privilégiés pour ceux et celles qui manipulent des objets de collection directement.</p>
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<h3>4. Une personne infectée par la COVID-19 a travaillé dans les espaces alloués aux collections. Que devrions-nous faire?</h3>
<p>Interdisez l'accès aux zones utilisées par la personne infectée et augmentez la circulation de l'air. Nettoyer, désinfecter et assainir</p>
<p>Attendez au moins 24 heures avant de nettoyer et de désinfecter toutes les zones auxquelles la personne infectée a eu accès. Si plus de 7 jours se sont écoulés depuis la dernière fois que la personne infectée était présente dans l'immeuble, il n'est pas nécessaire de procéder à un nettoyage et une désinfection supplémentaires.</p>
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<h3>5. Les espaces de travail servant aux collections peuvent-ils être désinfectés en toute sécurité?</h3>
<p>Oui, il est possible de désinfecter en toute sécurité les surfaces non patrimoniales — tables, bureaux et étagères — qui sont utilisées pour les travaux liés aux objets de collection et aux documents d'archives. Les surfaces dures fréquemment touchées peuvent nécessiter un nettoyage et une désinfection fréquente. Les surfaces dures sont les plus faciles à désinfecter; ce sont aussi les surfaces sur lesquelles le virus peut persister le plus longtemps et où la concentration de transfert sur la peau est la plus élevée. Les composés désinfectants (alcools, agents oxydants, acides et bases, etc.) et leurs méthodes d'application (pulvérisation humide, essuyage, temps de contact) doivent être adaptés à la surface sur laquelle ils sont appliqués. Testez d'abord et examinez les effets d'une pulvérisation excessive ou d'un égouttage sur les objets de collection situés à proximité.</p>
<p>Les désinfectants sont plus efficaces lorsque la saleté de la surface est éliminée par un nettoyage préalable à la désinfection. Il convient de porter un équipement de protection individuelle pour réduire les risques de contact avec des surfaces contaminées et les solutions désinfectantes.</p>
<p>Utilisez des solutions simples : de l'eau de Javel domestique diluée (les solutions trop concentrées laissent des résidus de chlorure de sodium; voir l'encadré pour de l'information sur la concentration), ou des solutions alcool/eau dont la concentration en alcool est supérieure à 70 % (mélangez 30% d'eau et 70% d'alcool). Bien que des produits commerciaux puissent également être utilisés, les effets des additifs (colorants, parfums, agents moussants, etc.) peuvent être problématiques. Après le temps de contact ou de séchage requis, assurez-vous de bien suivre les instructions de rinçage (généralement un essuyage à l'eau propre). </p>
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<h3>6. Puis-je utiliser les mêmes protocoles que pour les objets contaminés par de la moisissure?</h3>
<p>Non, les virus ont leurs propres propriétés de résistance aux produits chimiques désinfectants. Cela dit, des désinfectants similaires ou à formulation identique peuvent se révéler des plus efficaces contre les moisissures et les virus, notamment les solutions couramment utilisées d'éthanol à 70 % dans l'eau et de l'eau de Javel à l'hypochlorite de sodium diluée de manière appropriée pour les surfaces fréquemment touchées.</p>
<p>Il est important dans tous les cas de tenir compte des temps de contact (qui dépendent de la concentration et du type d'ingrédient actif), ainsi que des surfaces incompatibles pour chaque type de désinfectant. Avant de choisir un désinfectant, il faut tenir compte à la fois du matériel en général et des finitions de surface et procéder à un test.</p>
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<h3>7. Doit-on retirer le matériel à valeur patrimoniale tels les œuvres d'art ou le mobilier des pièces qui doivent être désinfectées?</h3>
<p>Dans la plupart des cas, il n'est pas recommandé de retirer les objets des locaux en raison des problèmes liés à la COVID-19. La manipulation et le transport d'objets de collection comportent des risques, et les objets eux-mêmes pourraient être contaminés. Le personnel responsable des collections pourrait être exposé à un risque d'infection. Dans les intérieurs patrimoniaux, certains éléments ne pourront pas être déplacés. L'isolement des espaces contenant des collections ou des finitions à valeur patrimoniale pendant une durée d'une semaine à neuf jours, suivi d'un nettoyage approfondi et régulier, est la méthode privilégiée pour contrôler la propagation du virus. Si un accès plus rapide est nécessaire, il est suggéré d'isoler les locaux pendant 24 heures pour permettre aux aérosols de se déposer, puis de nettoyer et de désinfecter les surfaces non patrimoniales fréquemment touchées en utilisant des méthodes d'application de désinfectant qui peuvent être bien contrôlées, et de nettoyer quotidiennement les finitions patrimoniales susceptibles d'être touchées, telles les rampes ou les poignées de porte. Demander aux nettoyeurs de faire preuve de prudence lorsqu'ils travaillent à proximité de matériaux à valeur patrimoniale. Consultez un restaurateur avant de désinfecter les finitions patrimoniales.</p>
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<h3>8. Notre établissement est fermé jusqu'à nouvel ordre en raison de la pandémie de COVID-19. Comment pouvons-nous assurer la sécurité des collections s'il y a peu ou pas de personnel sur place?</h3>
<p>Une grande partie du soin des collections de conservation préventive dépend de la présence régulière du personnel chargé des collections, de la sécurité et des installations. Lorsque cette présence est perturbée, certains risques auxquels sont exposées les collections peuvent augmenter, tandis que d'autres pourraient diminuer.</p>
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<h4>Une brève introduction à la sécurité en cas de fermeture à long terme</h4>
<p><strong>Sécurisez le bâtiment :</strong> Assurez-vous que toutes les portes et fenêtres sont correctement fermées et verrouillées. Vérifiez que les systèmes de détection d'intrusion et de protection contre l'incendie fonctionnent correctement.</p>
<p><strong>Sécurisez les objets de valeur :</strong> Ne vous limitez pas à la collection, mais pensez aux objets tels que les caisses, les écrans d'ordinateur, les ordinateurs portables et autres équipements électroniques qui pourraient attirer les voleurs.</p>
<p><strong>Sécurisez les documents importants :</strong> Veillez à ce que les bureaux soient laissés propres et à ce que tous les documents et renseignements de natures sensible soient placés en lieu sûr.</p>
<p><strong>Sécurisez la collection :</strong> Envisagez de remettre en entreposage les objets de collection vulnérables qui se trouvent dans les espaces de travail ou les galeries, si cela est plus sûr. En particulier, pensez aux objets de collection par rapport aux fenêtres et assurez-vous qu'aucun objet de collection n'est vulnérable aux vols par effraction.</p>
<p><strong>Maintenez une présence :</strong> Vérifiez quotidiennement le site et le périmètre pour repérer les problèmes et prendre rapidement des mesures correctives. Démontrez que le bâtiment est surveillé en entretenant les allées et l'aménagement paysager.</p>
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<p>Une sécurité adéquate est essentielle lors d'une fermeture à long terme. Les criminels pourraient profiter de la présence réduite du personnel sur les lieux et le ralentissement économique pourrait motiver un comportement criminel. Veillez à ce que les protocoles de sécurité et les systèmes de surveillance soient maintenus. Documentez toutes les entrées dans l'installation.</p>
<p>Éteindre ou bloquer la lumière dans les espaces alloués aux collections, sauf pour l'éclairage de sécurité, limitera les effets de la lumière et des rayons UV.</p>
<p>Diminuer le taux de renouvellement de l'air lorsque peu ou pas de personnes sont présentes sur le site pourrait permettre de créer un environnement plus stable et moins poussiéreux. Dans les bâtiments plus récents, les systèmes de chauffage, de ventilation et de climatisation peuvent probablement être surveillés et réglés à distance. Si des équipements portables, tels que des humidificateurs, sont utilisés pour maintenir les conditions ambiantes, assurez une maintenance continue ou envisagez de les arrêter, en particulier s'ils sont sujets à des dysfonctionnements ou à des fuites. Envisagez de baisser les points de consigne de température de quelques degrés si cela peut être fait sans augmenter le risque de moisissures : une température plus basse ralentit les taux de dégradation, réduit l'activité des parasites et permet d'économiser sur les frais de chauffage.</p>
<p>Les risques liés aux parasites pourraient s'avérer problématiques, surtout lorsque les problèmes chroniques ne sont plus suivis de près. Retirez les aliments des boutiques de cadeaux, des cafés et des bureaux, à moins qu'ils ne soient stockés dans des réfrigérateurs ou des congélateurs fiables et à l'épreuve des rongeurs. Retirez tous les déchets alimentaires et les ordures et placez-les dans des réceptacles extérieurs. Si possible, remplacez les pièges collants avant la fermeture, et tous les mois par la suite s'il est possible d'effectuer des inspections des lieux pour éliminer les insectes morts qui pourraient attirer certains parasites de musées. Vu que les infestations sont fréquentes au printemps, prévoyez une intervention à l'avance.</p>
<p>Passez en revue les tâches d'entretien des bâtiments et assurez-vous que les projets essentiels sont menés à bien. En plus de vérifier le site et le périmètre du bâtiment, effectuez si possible des inspections régulières à l'intérieur du bâtiment, en accordant une attention particulière aux zones préoccupantes, telles que les endroits sujets à des fuites. Il est recommandé d'utiliser une liste de contrôle pour guider ces inspections. Si du personnel autre que celui chargé des collections est responsable des inspections, dispensez une formation virtuelle sur les soins à apporter aux collections, en soulignant les problèmes clés, ou mettez en place un système de rapport et de consultation à distance.</p>
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<h3>9. Si notre établissement connaît une autre urgence, comme un incendie ou une inondation, qui cause des dommages à la collection alors que nous sommes fermés, que devons-nous faire?</h3>
<p>Dans tous les cas, une intervention rapide en cas d'urgence peut limiter les dommages aux collections et faciliter les opérations post-catastrophe. L'intervention sera toutefois plus difficile pendant la pandémie de COVID19. Le GASP est là pour vous aider à répondre face à l'urgence et pour obtenir des conseils d'experts.</p>
<p>Certaines mesures peuvent être prises pour réduire la probabilité ou les conséquences négatives d'un autre type d'urgence. Nous recommandons vivement aux établissements de vérifier les portes, les fenêtres et les systèmes d'alarme pour s'assurer qu'ils fonctionnent correctement et d'inspecter régulièrement les installations pendant leur fermeture afin que d'autres urgences puissent être détectées à temps. Éteignez et débranchez les équipements électriques non essentiels. Couvrez les collections avec des bâches en plastique dans les zones sujettes aux fuites. Vidangez la plomberie s'il y a un risque de gel. Pour les établissements situés dans des zones sujettes aux inondations printanières, nous suggérons de déplacer les collections potentiellement à risque dans un endroit à l'abri des inondations avant la fermeture.</p>
<p>Nous encourageons les établissements à revoir et à mettre à jour leurs plans d'intervention en cas d'urgence et à discuter des options d'intervention par visioconférence, par courriel. Il pourrait s'avérer essentiel d'offrir une formation de base si vous devez intégrer de nouvelles personnes dans votre équipe d'intervention en cas d'urgence. Si votre plan dépend de l'obtention de matériel et d'équipement selon les besoins, ou des services d'entrepreneurs externes, vérifiez si ceux-ci seront toujours disponibles. Documentez votre intervention liée à la pandémie, car cette information pourrait être utile si une situation similaire devait se reproduire.</p>
<p>En cas d'urgence, mettez en œuvre votre plan d'intervention du mieux que vous le pouvez. Informez les autorités locales des interventions requises et demandez des directives pour la mise en place de conditions de travail sûres. Utilisez des méthodes permettant de gagner du temps, comme la congélation des matériaux humides, dans la mesure du possible. Faites particulièrement attention aux intervenants, car un stress et une fatigue importants pourraient augmenter les risques d'infection.</p>
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<h3>10. Doit-on nettoyer et désinfecter le bâtiment lors de sa réouverture?</h3>
<p>Compte tenu des inquiétudes du public et de la possibilité d'une résurgence du virus, il est prudent d'établir un solide protocole de nettoyage et de désinfection, même si la persistance du virus dans le bâtiment est peu probable en raison de sa fermeture.</p>
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<h3>11. Quel protocole serait acceptable pour la réception des matériaux de collections comme le retour de livres de bibliothèque, les prêts d'artefacts, les spécimens d'histoire naturelle ou de nouvelles acquisitions?</h3>
<p>Pendant la fermeture d'un établissement, le fait de retarder les retours et de prolonger les prêts minimisera les risques auxquels sont exposés les artefacts et les gens. Même après la réouverture, isoler les documents entrants afin de laisser le temps à toute contamination virale possible de se dégrader naturellement constitue une mesure de protection prudente. L'application d'un désinfectant ou d'un assainisseur chimique sur le matériel de collection n'est pas recommandée. Jusqu'à présent, des périodes d'isolement prudentes d'une durée de sept à neuf jours ont été recommandées (voir question 2). Dans le cas des collections du patrimoine culturel dont les conditions sont nettement plus sèches ou plus froides, il pourrait être souhaitable de prolonger la période d'isolement (voir question 3).</p>
<p>En fonction de l'espace disponible, la gestion du matériel entrant pourrait nécessiter la mise en place d'une salle d'isolement temporaire, ou au moins d'un espace isolé. Au moment de recevoir le matériel entrant, portez de l'EPI (au minimum des gants) et mettez au point une méthode permettant de savoir à quel moment précis les articles ont été isolés et quand ils seront prêts à être sortis. En fonction des contraintes d'espace et des exigences de réception, le matériel pourrait être déballé avant d'être mis en isolation ou laissé tel quel. Il faut garder à l'esprit que moins de déballage (et donc moins de manipulation) minimise l'exposition du personnel. Il faut soit se débarrasser en toute sécurité des matériaux d'emballage indésirables (en se rappelant de prendre soin de la santé humaine à chaque étape de l'élimination), soit stocker les matériaux d'emballage pendant leur propre période d'isolement avant de les réutiliser.</p>
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<h3>12. Notre expérience de la pandémie de COVID-19 devrait-elle entraîner des changements dans la manière dont nous gérons les objets de collection et les dossiers qui sont régulièrement manipulés par les clients et le personnel?</h3>
<p>Pendant une pandémie, la transmission de l'infection pourrait être liée au travail avec les collections des bibliothèques, des archives et des études. Il pourrait être prudent de modifier temporairement les protocoles de retour à l'entreposage et de demande de prêts des clients qui prévoient une période d'isolement entre les utilisations pendant une épidémie ou une résurgence dans votre région. Isolez les articles pendant une période de temps adéquate (voir question 2) dans une zone désignée à cette fin et après la notification de mise en quarantaine. Lorsqu'il n'y a pas d'espace prévu à des fins de mise en quarantaine, retournez les articles à leur lieu d'entreposage permanent et envisagez de les mettre en sac si les articles sont en contact direct avec d'autres articles, par exemple dans des collections d'archives ou de bibliothèque. Dans la mesure du possible, identifiez les articles isolés dans les bases de données des collections et précisez la période d'isolement. Créez des étiquettes qui accompagneront les articles jusqu'à leur entreposage. Les étiquettes doivent comprendre, au minimum, l'identifiant unique de l'objet, la déclaration de mise en quarantaine standard, ainsi que les dates de début et de fin de la période d'isolement. Elles doivent être bien visibles par tout le personnel.</p>
<p>Nettoyez et désinfectez les chariots chaque fois qu'ils sont utilisés pour transporter du matériel potentiellement contaminé. Suivez le protocole d'hygiène des mains ou portez des gants. Nettoyez et désinfectez l'espace de mise en quarantaine (voir questions 5 et 6), s'il est utilisé, avant de l'utiliser à d'autres fins. Intégrer des procédures nouvelles ou actualisées dans la gestion des collections et les plans et procédures d'intervention en cas d'urgence.</p>
<p>La numérisation permet d'accéder en toute sécurité au matériel et aux renseignements des collections pendant une pandémie. L'expérience de la pandémie de COVID-19 pourrait éclairer les stratégies de numérisation afin de rendre plus de documents accessibles, tout en minimisant les risques sanitaires pour le personnel et les visiteurs.</p>